Samedi 15 novembre 2008 à 23:43



Je suis de retour. De retour dans cette atmosphère morose. Je recommence à me morfondre. Encore. La solitude me pèse. Mais moins que les questions qu'elle entraine. Une remise en question douloureuse. Des doutes. Sur moi, sur les autres, sur mes possibilité, mes capacités, mes buts, ma façon d'etre, et bien d'autres.


Perpétuelle recherche de reconnaissance. A quoi bon ?


Je creuse le trou dans lequel je m'enfonce toute seule. J'ai besoin d'eux mais je me mets à tous les haïr. Ils n'ont pas besoin de moi comme j'ai besoin d'eux.


Le vide de mon coeur et de mon âme se replit. Avec une coulée noire et opaque, qui ne laissera rien passer. Pas le moindre rayon de soleil, de joie. Le noir et le vide alternent, se chassent mutuellement. Deux faces sombres de mon âme jouent à me détruire. Et je les laisse faire. Je me plaint de ma situation mais ne fais pas en sorte de la changer. Solution de facilité. Forme de faiblesse. Tout comme la fuite. Fuir ses sentiments. Ce que je fais depuis si longtemps. Mais le temps nous rattrappe. Chose bien connue.

Alors laissons le temps se jouer de moi, et on verra ce qu'il adviendra...

 

Samedi 14 juin 2008 à 21:47

Un an. Une année scolaire est passée. Je suis à ma fenêtre, je sens l'air frais du soir sur mon visage. Derrière moi les cartons me forcent à prendre conscience que c'est la fin. La fin de cette année au foyer. Je sais que c'est la dernière nuit que je passe ici, et malgré tout ce que j'ai pu dire à ce sujet, je suis déjà nostalgique. J'ai froid. Mais je ne veux pas fermer cette fenêtre. J'ai beaucoup grandi cette année. Et j'ai encore du chemin à faire, je le sais. Cette vue. Montmartre, le panthéon, des immeubles, des jardins. C'est la dernière fois que je la vois. Mon retour à Paris l'an prochain sera comme un nouveau départ, encore une occasion d'avancer. Je regarde les hirondelles et je respire. Je suis nostalgique de vous. Vous m'en avez beaucoup appris. Que ce soit vous, à l'école. Que ce soit vous, au foyer.  Des choses sur la vie. Des choses sur moi. Des choses sur tout. Je ne vous en remercierai jamais assez. Les avions me rappellent que moi aussi je vais partir. Retour chez moi. Enfin. J'en ai besoin, là aussi j'ai des choses à vivre et à apprendre. Mais différemment. Vous me manquez tous. Chacun votre tour. Quand je suis à Paris. Quand je suis à Soumoulou. Quand je suis à Biarritz. Quand je suis à La Mongie. Vous êtes entrés dans ma vie à des moments différents, chacun à votre façon. Je ne m'en souviens pas toujours. Pourtant j'aimerai. Déjà, je me souviens de vous. Ne m'oubliez pas. 4 mois. Normalement. D'un coté je l'espère.

A qui dire tout ça à vous tous et en même temps à personne ? Je sais, à force je tourne en rond. Même si je sais que moi aussi je pourrai jouer. Comme toi. Tu m'apprendras. Je veux croire en moi. Je dois croire en moi, et je sais que j'y parviendrai. Parce que je ne suis pas seul. Personne n'est seul. Ou alors c'est que l'on s'enferme soi même.

Des pensées en vrac… Et il m'en reste tant…

Merci à tous de me permettre de grandir, de me trouver, et de devenir celle que je suis, et en qui je crois. Je ne vous dis pas au revoir, mais à bientôt.

Dimanche 13 avril 2008 à 22:27

Se sentir enfermé. Pris au piège de sa propre vie, emprisonné dans ses habitudes. Habitudes néfastes qui empêchent de donner une touche d'originalité ou d'exotisme à sa vie d'humain, à sa petite vie si commune. Même si certains l'envient.

Vie tranquille qui pourrait trop facilement être résumée. Il n'y manque pourtant qu'un seul ingrédient. Mais il y en a aussi un en trop… Cette défense pour protéger son trop sensible cœur.

Je suis comme une étrangère dans cette vie. Je regarde cette chambre, cette pièce qui m'entoure et je la vois telle une nature morte dans laquelle je n'ai plus ma place. Je me trouve ici sans y être vraiment, âme égarée s'obligeant à agir plus par mécanisme que par envie. Âme robotisée. Marionnette qui joue dans un nouveau théâtre et qui même si elle reconnait le décor habituel, sait que cette sensation de connaissance n'est qu'illusoire.

Mardi 8 janvier 2008 à 0:30

[ réapparition de vieux textes...]

Hey ! Comment tu vas ? J'espère que pour toi tout va bien. Sache que pour moi tout va bien. Mise à part une chose. Quelque chose d'une grande importance pour moi. Et tu sais ce que c'est ? Bien sur que tu le sais. Tu joue même avec. Ce qui me fait du mal c'est Toi. J'aimerai tellement que notre petit jeu cesse. Ne serait ce qu'un peu. J'ai besoin de te parler de mettre les choses au clair. Je sais plus ce que tu penses, alors que je sais enfin ce que je ressens. Je suis même prête à remettre en question le rêve que je nous réservais. A le commencer différemment. Mais sans toi, sans aucun signe de toi qu'est ce que je peux faire ? Je ne peux même pas passer à autre chose…

Mardi 8 janvier 2008 à 0:21

C'est quand on perd quelque chose qu'on se rend compte à quel point on y tenait. C'est ben cela qu'on dit n'est ce pas? Ca fait donc si lontemps que je t'ai perdu? Peu être en fait. Mais comment savoir. Je suis incapable d'entameer toute discussion serieuse avec toi et toi tu les fuis, ou me force à m'en écarter...

Il semble que tu as eu la force, le courage, le temps; je ne sais pas comment le dire, de tourner la page, de passer à autre chose. C'est normal. Un jour, tu m'as dit que je me faisais désirer. Oui je sais ça date ! J'en ai peu être trop user. Alors forcément à force...

Sentiments à retardement. Non pas toujours. Mais là c'est bien ça... En décalé en tout cas...

Vous suivez pas? Tu ne comprends pas? Tu t'en fous et ca te fais marrer? tant mieux! Mais dit le moi. Il est possible que ça m'aide. Le mieux aurait été que tu ne lise pas ça. Bref ! Qu'est ce que ca change? Ca te conforte, t'as eu raison de changer. Et moi ça me vide. Balance moi tout. Toi aussi. T'osais me poser les questions... moi pas...

Je ne sais pas comment finir cet article... tant pis...

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