Je suis de retour. De retour dans cette atmosphère morose. Je recommence à me morfondre. Encore. La solitude me pèse. Mais moins que les questions qu'elle entraine. Une remise en question douloureuse. Des doutes. Sur moi, sur les autres, sur mes possibilité, mes capacités, mes buts, ma façon d'etre, et bien d'autres.
Perpétuelle recherche de reconnaissance. A quoi bon ?
Je creuse le trou dans lequel je m'enfonce toute seule. J'ai besoin d'eux mais je me mets à tous les haïr. Ils n'ont pas besoin de moi comme j'ai besoin d'eux.
Le vide de mon coeur et de mon âme se replit. Avec une coulée noire et opaque, qui ne laissera rien passer. Pas le moindre rayon de soleil, de joie. Le noir et le vide alternent, se chassent mutuellement. Deux faces sombres de mon âme jouent à me détruire. Et je les laisse faire. Je me plaint de ma situation mais ne fais pas en sorte de la changer. Solution de facilité. Forme de faiblesse. Tout comme la fuite. Fuir ses sentiments. Ce que je fais depuis si longtemps. Mais le temps nous rattrappe. Chose bien connue.
Alors laissons le temps se jouer de moi, et on verra ce qu'il adviendra...