Lundi 17 novembre 2008 à 23:01

En  colère contre soit même. Ne pas aimer sa façon d'être. Sa façon de s'enfermer. S'ouvrir, et se laisser aller. Facile à dire. Pour vous. Facile à faire pour moi ? Depuis le temps que j'essaye...

Mais au fond, est ce que j'essaye vraiment ? Depuis toutes ces années, je veux me battre pour changer. Et ce n'est pourtant pas grand chose à changer... En apparence. Mais cest quand même un partie de moi. Et une façon de me proteger. Timide et fragile. Oui, je vous assure. Et coeur d'artichaud... Super combinaison que nous avons là...! Alors mettre une carapace, éloigner tout ce qui pourrait trop blesser. Même si ce n'est qu'une supposition... On est jamais trop prudent... c'est ce que la vie m'a appris...

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Mais comment faire? Endurer les souffrances causées par mes propres défenses, ou celles des autres? Pour l'instant, il semblerai que je prefere controler mes larmes, et me faire souffrir. On ne sait jamais à quel point les autres peuvent nous faire du mal... Mais se cacher de ca, est aussi un risque à prendre. Le risque de se priver de ce qu'ils ont à offrir.

Qui sait à coté de combien de choses merveilleuses je suis passée, juste pour m'éviter de souffrir...

Me lancer. De toute façon, je risque de souffrir. Alors au moins, ne pas se priver de bonnes choses...

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Y arriverais-je? Qui sait...

Samedi 15 novembre 2008 à 23:43



Je suis de retour. De retour dans cette atmosphère morose. Je recommence à me morfondre. Encore. La solitude me pèse. Mais moins que les questions qu'elle entraine. Une remise en question douloureuse. Des doutes. Sur moi, sur les autres, sur mes possibilité, mes capacités, mes buts, ma façon d'etre, et bien d'autres.


Perpétuelle recherche de reconnaissance. A quoi bon ?


Je creuse le trou dans lequel je m'enfonce toute seule. J'ai besoin d'eux mais je me mets à tous les haïr. Ils n'ont pas besoin de moi comme j'ai besoin d'eux.


Le vide de mon coeur et de mon âme se replit. Avec une coulée noire et opaque, qui ne laissera rien passer. Pas le moindre rayon de soleil, de joie. Le noir et le vide alternent, se chassent mutuellement. Deux faces sombres de mon âme jouent à me détruire. Et je les laisse faire. Je me plaint de ma situation mais ne fais pas en sorte de la changer. Solution de facilité. Forme de faiblesse. Tout comme la fuite. Fuir ses sentiments. Ce que je fais depuis si longtemps. Mais le temps nous rattrappe. Chose bien connue.

Alors laissons le temps se jouer de moi, et on verra ce qu'il adviendra...

 

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