Lundi 8 septembre 2008 à 23:56

Parce que je dois ecrire si je ne veux pas que ce blog ferme,

Parce que je veux que cette année soit differente et géniale,

Parce que quand j'étais petite, je croyais que mon père avait des jumelles qui pouvait voir le vent,

Parce que je vais enfin avoir mon appart,

Parce que je veux y avoir des visites,

Parce que je veux reussir a Le faire,

Parce que je ne trouve rien de plus beau que la nature avec ses cieux étoilés, l'océan, qu'il soit déchainé ou tel un lac, les montagnes, qu'elles soient blanches de neige ou verte et couvertes de fleurs...,

Parce que je veux rencontrer du monde,

Parce que je veux publier mes photos,

Parce que je veux revoir des amis "oublié",

Parce que moi aussi je veux avoir mon double, comme "elles" que j'admire,

Parce que j'ai toujours étais et resterai surement ( et excusez m'en ! ) toujours aussi exigente, j'aurais toujours besoin de venir écrire ici.

Samedi 14 juin 2008 à 21:47

Un an. Une année scolaire est passée. Je suis à ma fenêtre, je sens l'air frais du soir sur mon visage. Derrière moi les cartons me forcent à prendre conscience que c'est la fin. La fin de cette année au foyer. Je sais que c'est la dernière nuit que je passe ici, et malgré tout ce que j'ai pu dire à ce sujet, je suis déjà nostalgique. J'ai froid. Mais je ne veux pas fermer cette fenêtre. J'ai beaucoup grandi cette année. Et j'ai encore du chemin à faire, je le sais. Cette vue. Montmartre, le panthéon, des immeubles, des jardins. C'est la dernière fois que je la vois. Mon retour à Paris l'an prochain sera comme un nouveau départ, encore une occasion d'avancer. Je regarde les hirondelles et je respire. Je suis nostalgique de vous. Vous m'en avez beaucoup appris. Que ce soit vous, à l'école. Que ce soit vous, au foyer.  Des choses sur la vie. Des choses sur moi. Des choses sur tout. Je ne vous en remercierai jamais assez. Les avions me rappellent que moi aussi je vais partir. Retour chez moi. Enfin. J'en ai besoin, là aussi j'ai des choses à vivre et à apprendre. Mais différemment. Vous me manquez tous. Chacun votre tour. Quand je suis à Paris. Quand je suis à Soumoulou. Quand je suis à Biarritz. Quand je suis à La Mongie. Vous êtes entrés dans ma vie à des moments différents, chacun à votre façon. Je ne m'en souviens pas toujours. Pourtant j'aimerai. Déjà, je me souviens de vous. Ne m'oubliez pas. 4 mois. Normalement. D'un coté je l'espère.

A qui dire tout ça à vous tous et en même temps à personne ? Je sais, à force je tourne en rond. Même si je sais que moi aussi je pourrai jouer. Comme toi. Tu m'apprendras. Je veux croire en moi. Je dois croire en moi, et je sais que j'y parviendrai. Parce que je ne suis pas seul. Personne n'est seul. Ou alors c'est que l'on s'enferme soi même.

Des pensées en vrac… Et il m'en reste tant…

Merci à tous de me permettre de grandir, de me trouver, et de devenir celle que je suis, et en qui je crois. Je ne vous dis pas au revoir, mais à bientôt.

Samedi 17 mai 2008 à 22:53

Vous n'imaginez même pas la surprise que ça m'a fait de tomber sur ça ! Ca m'a bien fait rire en tout cas ! Mais en même temps je suis bien nostalgique... L'auteur de cette description me manque vraiment...

Bon alors ton gars idéal il s'appelle Mickael ou Jean mais pas Boris. Il fait 1m70 enfin c'est ce qu'il dit mais j'suis sur qu'il fait moins, il doit faire 1.67 a tout casser. Il a tendance à se la péter mais en fait il pense pas ce qu'il dit c'est juste un p'tit comique ! Il t'fera encore plus chié que tu l'fait chié parce que sa le fera marrer, et toi tu partiras en live toute seule ! C'est ça qu'il aimera chez toi (enfin si on peut aimer ce caractère) lol !

Il sera brun j'pense. Et l'été il se fait des couleurs de malade de ouf qui tue tout mais qui lui vont trop pas mais il s'en rend pas compte.

Il sera super jaloux c'est ça qui va t'saouler, c'est pour ça que tu vas le jeter

mais ça va quand même durer 1 moment avant… Ouai non ça j'enlève j'confonds avec l'autre boulet que tu vas te taper avant lui désolé…

Non lui il est pas jaloux mais oh par contre se sera un pire beau gosse, toutes les filles le materont ça te soulera mais il te fera vite comprendre que pour lui ya que toi qui compte ! Il s'arrangera tout le temps pour faire comprendre aux filles qui le matent que c'est toi qu'il veut et toi tu seras toute fière!

Ah et il aura une cicatrice sur le petit orteil droit !

Dimanche 13 avril 2008 à 22:37

A l'intérieur de moi, un grand vide. Une sensation de solitude me submerge quand je pense à eux. Eux qui sont aimés. Un vide, de l'air. Je suis emplie d'air, et encore. Mon cœur est percé de l'intérieur. Un trou  béant et du vide qui s'associent pour former un tourbillon dévastateur. Ils s'unissent contre moi et me détruisent en partant du plus profond de moi, me rongent peu à peu jusqu'à m'exténuer. Tout ça parce que mon cœur est un puit sans fond. Un endroit où pourtant tellement de personnes rentrent et n'en ressortent pas si facilement. Je vous laisse y entrer mais personne ne parvient à atteindre le fond. Ou plutôt je ne permets cela à aucun d'entre vous, barrière invisible qui vous donne la sensation d'être arrivé au fond de mon cœur alors que ceci n'est qu'une illusion. Mais je ne laisse pas dépasser ce mur, cette façade car derrière, au fond de mon cœur se trouve une petite porte. Une porte qui ne demande qu'à être poussée… Si seulement ce mur bercé d'illusion, ce mur de défense voulait bien laisser passer quelqu'un…

Dimanche 13 avril 2008 à 22:27

Se sentir enfermé. Pris au piège de sa propre vie, emprisonné dans ses habitudes. Habitudes néfastes qui empêchent de donner une touche d'originalité ou d'exotisme à sa vie d'humain, à sa petite vie si commune. Même si certains l'envient.

Vie tranquille qui pourrait trop facilement être résumée. Il n'y manque pourtant qu'un seul ingrédient. Mais il y en a aussi un en trop… Cette défense pour protéger son trop sensible cœur.

Je suis comme une étrangère dans cette vie. Je regarde cette chambre, cette pièce qui m'entoure et je la vois telle une nature morte dans laquelle je n'ai plus ma place. Je me trouve ici sans y être vraiment, âme égarée s'obligeant à agir plus par mécanisme que par envie. Âme robotisée. Marionnette qui joue dans un nouveau théâtre et qui même si elle reconnait le décor habituel, sait que cette sensation de connaissance n'est qu'illusoire.

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